Minolta était un challenger, face aux géants Canon et Nikon, mais il a su tirer son épingle du jeu grâce à une grande qualité de fabrication, et de nombreuses innovations. C’était une des rares marques à concevoir et produire ses propres optiques.

Parmi les innovations majeures, on peut citer :

      • Premier appareil utilisant une cassette 16mm en 1957 (appareil créé par Konan à l’origine)
      • Record de vitesse d’obturation obtenue à 1/2000 en 1958 avec le V2 (peu après le v3 fera même du 1/3000)
      • Premier reflex intégrant une cellule CDS en 1962 avec le SR7
      • Premier reflex à mode programme intégral en 1981 avec le X700
      • Plus petit compact au monde en 1982 avec l’AF-C
      • Premier reflex à autofocus intégré au boitier en 1985 avec le 7000
      • Premier reflex à mesure multizone et mise au point prédictive en 1988 avec le 7000i
      • Plus petit reflex en 2003 avec le 3L

Pour l’anecdote, on peut aussi citer le Vectis 300 (format APS), premier appareil compact construit en moulage d’acier.

Minolta n’a cependant jamais pu voler la vedette aux ténors du marché pour les professionnels, la faute à plusieurs erreurs marketing (fatales), comme par exemple le XM (1973), véritable merveille équipée de toutes les options possibles pour l’époque, mais … dépourvu de moteur ! La version équipée d’un moteur intégré arrivera peu après, mais trop tard. Même chose pour le numérique, où la marque arrive trop tardivement.

Après une fusion avec Konica qui ne les sauvera pas, la division photo est revendue à Sony. Sony ayant repris à son compte de nombreux concepts Minolta, les optiques de la marque restent compatibles avec les nouveaux boitiers numériques.

Je vous présenterai ici quelques modèles de ma collection.

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